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Frank De Winne: un sprinter qui devient marathonien

27/05/2009 511 views 0 likes
ESA / Space in Member States / Belgium - Français

A quelques heures de son lancement à bord du Soyouz TMA-15, Frank De Winne a répondu aux questions de journalistes. D’abord par mobilophone, car il doit éviter tout contact direct avec des personnes. Il part pour six mois dans l’espace : pas question qu’il amène dans la station quelque virus que ce soit. Le moindre signe de fièvre avant son départ est pris très au sérieux sur le cosmodrome de Baïkonour!

L’astronaute européen part fin prêt et serein pour son marathon spatial. Il a respecté les traditions qui sont demandées à tout qui s’envole pour l’espace à bord d’un vaisseau russe Soyouz. Il est allé visiter deux petites maisons qui jouxtent le nouveau Musée de cosmodrome de Baïkonour : ce sont les maisonnettes où Serguey Korolev, le constructeur en chef (1907-1966) et Youri Gagarine, le cosmonaute n°1(1934-1968) ont passé la nuit avant le premier vol de l’Homme dans l’espace. Sur le site pittoresque de « l’avenue des cosmonautes » près de l’Hôtel Cosmonaute, qui surplombe la vallée de la Sir Darya, il a planté un arbre, symbole de la vie dans sur terre semi-désertique du Kazakhstan. Pour se relaxer, il fait du sport, regarde la TV et partage des moments d’intimité avec sa famille et ses proches. La soirée qui précède le lancement, l’équipage a visionné le film de western soviétique « Le soleil blanc du désert » qui date de 1969.

Après que la Commission d’Etat ait donné le feu vert pour la mission de l’expédition n°20 de longue durée, les six cosmonautes et astronautes qui se sont entraînés ensemble pour ce vol spatial ont répondu aux questions des médias lors d’une conférence de presse. La priorité de Frank De Winne, jusqu'à son décollage, est de rester concentré pour le vol du Soyouz TMA vers l'ISS. En ce qui concerne les mesures pour sa santé, il a affirmé être bien protégé.

Quelle différence entre son premier vol – la mission OdISSea d’octobre-novembre 2002 et la mission OasISS qu’il va commencer ? « Quand je suis parti pour ma première mission de quelques jours dans la station, c’était un sprint. Maintenant, c’est un marathon qu’il faut effectuer, mais on y est bien préparé psychologiquement ».

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