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Le bourgmeste de Gand, Daniël Termont, à la conférence Space for Ghent
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Des satellites pour une meilleure qualité de vie à Gand

12/03/2018 529 views 4 likes
ESA / Space in Member States / Belgium - Français

Les données satellitaires sont par définition objectives, partageables et évolutives. Les satellites –  ces « yeux dans le ciel » – offrent des possibilités uniques pour répondre à de nombreux défis sur Terre et pour améliorer la vie dans les villes.

Filtrer la bonne information au sein des gigantesques flots de données fournis par les satellites demeure malgré tout une gageure.  

Le dioxyde d’azote au-dessus de la Belgique et des Pays-Bas comme observé par le satellite Sentinel-5P
Le dioxyde d’azote au-dessus de la Belgique et des Pays-Bas comme observé par le satellite Sentinel-5P

Pour avoir un impact concret et faire une vraie différence sur Terre, par exemple dans le domaine de la qualité de vie dans les villes, une collaboration étroite est requise entre différents acteurs au sein d’un écosystème complexe : des agences spatiales, en passant par les gestionnaires de bases de données et les pouvoirs locaux, jusqu’aux développeurs d’applications.  

C’est dans le but de stimuler et d’inspirer cette collaboration que la ville de Gand a organisé avec le soutien de la Politique scientifique fédérale belge et d’Eurisy la conférence « Space For Ghent ».

Cette conférence s’inscrivait en préambule du 8e hackaton Apps4Ghent, lors duquel des citoyens et des développeurs sont mis au défi d’utiliser des données satellitaires de façon créative. Cette année, les défis incluaient notamment la détection des stationnements illégaux d’automobilistes sur les pistes cyclables ou encore le calcul de la durée d’ensoleillement sur une terrasse.

L’administration de la ville de Gand est d’ores et déjà une utilisatrice de données satellitaires, par exemple pour améliorer les transports en commun et la mobilité dans son ensemble. 

Des données satellitaires issues du programme européen Copernicus – le plus important programme de suivi de l’environnement au monde – permettent ainsi de calculer quel pourcentage de la population gantoise dispose d’un accès aisé aux transports publics. Le modèle qui a été développé contribue également à une planification optimale des nouvelles lignes et des arrêts (des informations complémentaires à ce propos sont disponibles dans le rapport de l’étude).

Mais la ville de Gand souhaite que tout un chacun puisse s’approprier ces données. « Gand a une tradition de collecte et de partage de données, d’informations et de connaissances. Le verbe « partager » a d’ailleurs supplanté le verbe « avoir » : les données doivent être disponibles pour tout le monde », explique le bourgmestre Daniël Termont.

Sentinel-5P, un des satellites de la constellation européenne Corpernicus
Sentinel-5P, un des satellites de la constellation européenne Corpernicus

Tous ceux qui souhaitent eux-mêmes travailler sur les données satellitaires ou qui désirent les utiliser dans leur entreprise sont les bienvenus au 8e hackathon Apps for Ghent, le 17 mars dans les locaux de la ville de Gand (Franklin Rooseveltlaan 1, à côté de la Woodrow Wilsonplein). L’inscription est obligatoire et s’effectue via ce lien.

Il est évidemment toujours possible de se tourner vers Esa Business Applications pour obtenir un soutien financier, une expertise technique ou commerciale ou profiter d’un large réseau. La personnes de contact pour la Belgique est Nicolas Helsen.

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