Une nouvelle étape dans la vie de Proba-V
Proba-V(égétation), la mission “made in Belgium” de l’ESA, qui a été lancé le 7 mai dernier depuis le Centre Spatial Guyanais et qui vient de terminer sa phase de mise à poste et de calibration, a franchi une nouvelle étape suite au transfert de responsabilité entre l’équipes de développent et d’exploitation de l’ESA.
Les différents éléments de la mission, y compris le satellite Proba-V, qui a été conçu pour cartographier la couverture terrestre et l’évolution de la végétation sur la totalité du globe, a été développés sous la responsabilité du directorat de la technologie (D/TEC) de l’ESA.
Maintenant que la mission est entrée dans sa phase opérationnelle, elle a été transférée au directorat de l’Observation de la Terre (D/EOP),. “Nous prendrons grand soin de Proba-V, “ a déclaré Bianca Hoersch, la "Mission Manager" de Proba-V.
En présence du Secrétaire d’Etat à la Politique scientifique Belge, Philippe Courard et des représentants de l’ESA, l’entrée dans la phase opérationnelle du satellite a été célébré ce lundi au cours d’une cérémonie qui a eu lieu au centre de traitement des images de Proba-V au VITO à Mol, en Belgique.
Pendant la phase opérationnelle, divers installations, situées en Belgique, continueront à jouer un rôle important. Le contrôle ainsi que la réception des données du satellite est réalisé depuis le centre ESA de Redu ainsi que les images prises par Proba-V sont stockées et traitées au VITO.
Le Secrétaire d’Etat Philippe Courard a signé le contrat avec le VITO pour le traitement et la distribution des images de la mission Proba-V. “J’espère que beaucoup de personne dans le monde entier bénéficieront de cette mission ‘made in Belgium’,“ a-t-il remarqué.
Avec une population en rapide croissance, un surveillance constante de la végétation est cruciale, ce qui, par exemple, permettra de mesurer l’impact des changements climatiques sur l’agriculture et l’environnent
Les données de résolution de 300m fournies par la mission Proba-V seront disponibles gratuitement non seulement pour les chercheurs mais aussi pour la communauté de l'aide au développement. L'accès en temps (quasi-)réel avec une résolution de 1 km est libre et ouvert moyennant une inscription de l'utilisateur.