Visite royale chez le n°1 du spatial belge
En visitant il y a un mois Alcatel Alenia Space ETCA à Charleroi, le Roi des Belges Albert II s'est mis dans l'orbite de son frère. En 1964, alors que l'entreprise carolorégienne d'électronique spatiale était encore à ses débuts, elle avait reçu la visite du Roi Baudouin. ETCA a depuis lors acquis ses lettres de noblesse européenne, puisqu’elle fait partie du Groupe Alcatel Alenia Space.
Les équipements de haute technologie, qui volent sur le lanceur Ariane 5 et fonctionnent à bord de satellites, y sont assemblés entre les mains expertes d'un personnel féminin - les yeux rivés au microscope - derrière des baies vitrées dans des salles propres. Leur travail d’une très grande minutie, presque artisanal, qui n’est pas sans rappeler le doigté des dentellières, a beaucoup intéressé et impressionné le Souverain.
Guidé par Pascale Sourisse, la présidente d’Alcatel Alenia Space, et par Jean Horanieh, le directeur de la filiale de Charleroi, le Roi Albert II a prolongé sa visite chez le n°1 du spatial belge. Durant son parcours, il a multiplié les questions sur les exigences et performances des systèmes spatiaux. On lui a présenté deux gammes de nouveaux produits ETCA qui font les succès de l'Europe dans l'espace :
- les boîtiers électroniques d'Ariane 5 (commande et sauvegarde, pilotage des tuyères, distribution de puissance, commutation pour la séparation des étages et de la coiffe) constituent au total une masse de 81 kg sur chaque lanceur. Saviez-vous qu’a la fin de l’année dernière, Alcatel Alenia Space ETCA avait fourni un total de 6 tonnes d'électronique embarquée pour le seul programme Ariane ?
- les unités modulaires d'alimentation électrique de l'avionique de plate-forme lourde Spacebus 4000 se trouvent au coeur des satellites de haute puissance pour les télécommunications et la télévision qui sont commercialisés par Alcatel Alenia Space. Ainsi à bord de chacun des satellites de cette famille se trouvent 100 kg de composants électronique qui sont produits, qualifiés, intégrés à Charleroi.