Les missions de l’ESA à travers l’objectif d’un artiste photographe

L’ESA a ouvert au photographe les portes d’une vingtaine de sites, parmi lesquels le Port spatial de l’Europe en Guyane, le Centre européen de technologie spatiale (ESTEC) aux Pays-Bas, le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan ou encore le Centre européen d’observation de la Terre (ESRIN) en Italie. 

Grâce à cet accès privilégié, Edgar Martins a pu photographier des équipements au sein des centres de test, des départements de robotiques, des simulateurs, des laboratoires, des sites de lancement, du centre d’entraînement pour les astronautes ou encore des salles blanches d’assemblage de satellites.

Les différentes missions de l’ESA sont ainsi représentées au travers ces photos, depuis les vols habités aux robots d’exploration planétaire, en passant par l’observation de la Terre.

Certaines photographies montrent des éléments connus du grand public, l’artiste cite en exemple le film Gravity d’Alfonso Cuaron, sorti en 2013, ou l’album Dark Side of the Moon de Pink Floyd enregistré 40 ans plus tôt. D’autres révèlent l’intérieur d’équipements, comme celui du Grand simulateur spatial, une chambre à vide située à l’ESTEC, ou encore des microcomposants qui peuvent même parfois être invisibles pour l’œil humain. 

Les photographies ont été réalisées à la chambre photographique en utilisant des temps d’exposition  allant jusqu’à 1h. Au total, plus de 90 photographies composent cette série que le grand public pourra découvrir à la Galerie melanieRio de Nantes du 13 juin au 26 juillet 2014.

Cette collection sera également disponible sous forme d’un livre bilingue anglais/espagnol, intitulé The Rehearsal of Space and The Poetic Impossibility to Manage the Infinite.