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Usine de briques près de Katmandou
La pollution atmosphérique
 
On appelle pollution atmosphérique toute contamination, naturelle ou anthropogénique, de l’air ambiant. Les agents à l’origine de la pollution sont appelés « polluants atmosphériques ». En général, la pollution atmosphérique résulte d’un état de déséquilibre de l’air. Il peut s’agir de l’introduction dans l’air d’éléments étrangers (de source naturelle et anthropogénique) à la suite de quoi l’air devient dangereux pour les communautés biologiques, en général, et pour l’homme, en particulier.
 
Définition de la pollution atmosphérique
 
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la pollution atmosphérique est définie comme « limitée aux situations où l’atmosphère extérieure ambiante contient des matières dans des concentrations telles qu’elle est nocive pour l’homme et son environnement ».

Dans les villes, les polluants atmosphériques sont essentiellement un mélange de plusieurs polluants, certains visibles, comme la poussière et la suie, mais pour la majorité, invisibles, comme les petites particules et les gaz. Plus les composants visibles sont évidents, plus on a de risque de trouver des petites particules et des gaz. Il existe deux types de pollution : la pollution primaire et la pollution secondaire. Les polluants primaires sont des substances directement générées par un processus, comme la cendre d’une éruption volcanique ou le monoxyde de carbone provenant des émissions des véhicules motorisés. Les polluants secondaires ne sont pas émis dans l’air, mais se forment dans l’air suite à la réaction ou à l’interaction des polluants primaires. L’ozone est un exemple de polluant secondaire.  
 
Présentation des principaux polluants de l’air
 
Monoxyde de carbone: Ce gaz inodore et incolore est généré par l’oxydation (combustion) du carbone. Le monoxyde de carbone est produit naturellement par l’oxydation du méthane, dans les océans et dans les airs, résultant de la décomposition organique. Dans les villes, les véhicules motorisés sont, de loin, la plus importante source, même si n’importe quel processus de combustion peut produire ce gaz.

Dioxyde de soufre : Le dioxyde de soufre dans l’atmosphère provient d’activités naturelles et humaines. Les processus naturels, tels que les éruptions volcaniques, libèrent des composés sulfuriques. Les principales activités de l’homme produisant du dioxyde de soufre sont la fusion des minerais contenant du soufre et la combustion des combustibles fossiles. Le dioxyde de soufre est soluble dans l’eau et forme l’acide sulfurique qui est, par nature, extrêmement corrosif. Ce gaz est très nuisible pour les matériaux, les plantes et les tissus animaux.

Matières particulaires : Terme collectif désignant un large éventail de parties de matières solides ou liquides finement divisées et dispersées dans l’air. Les matières particulaires comprennent les organismes vivants comme les bactéries, les virus, les moisissures, les algues, les graines de pollen, etc. Les particules non vivantes dans l’atmosphère sont la brume, les fumées, les vapeurs, les poussières, etc.
Les matières particulaires dont la taille est dangereuse pour la santé peuvent provenir de plusieurs sources, notamment les volcans et les tempêtes de poussière, les centrales électriques, les usines et les incinérateurs. La taille de ces particules oscille de moins de 0,1 micromètre (µm) à plusieurs centaines de micromètres. Les particules ayant un diamètre aérodynamique inférieur à 10 µm sont appelées particules PM10. Parce qu’elles sont assez petites pour pénétrer à l’intérieur des voies respiratoires de l’homme, ces particules sont également appelées « particules respirables ». Les particules supérieures à 10 microns sont généralement stoppées par les poils du nez et n’entrent pas dans le système respiratoire. Par conséquent, ces particules ne sont pas dangereuses et causent seulement une légère irritation du nez et des yeux.

Plomb : La principale source de plomb dans l’air est le carburant utilisé pour les véhicules motorisés. L’introduction de carburant sans plomb en 1985 a permis une baisse sensible de la concentration de plomb dans l’air. Le plomb est un métal lourd, qui, s’il est présent dans le corps, peut nuire au bon fonctionnement cérébral, surtout chez les enfants.

Oxyde d’azote : La principale activité humaine qui génère de l’oxyde d’azote est la combustion de carburant, essentiellement pour les véhicules motorisés. L’oxyde d’azote se forme dans l’air lors de la combustion du carburant à très forte température. Est ainsi généré l’oxyde nitrique contenant moins de 10 % de dioxyde d’azote. Une fois émis, l’oxyde nitrique se mélange à l’oxygène (il s’oxyde) afin de former le dioxyde d’azote. L’oxyde d’azote peut rester dans l’atmosphère plusieurs jours au cours desquels les processus chimiques peuvent générer de l’acide nitrique et des particules, comme les nitrates et les nitrites. L’oxyde d’azote joue un rôle majeur dans les réactions chimiques qui génèrent le smog pétrochimique.

Ozone : L’ozone est un gaz incolore formé par la réaction chimique entre les gaz organiques réactifs et l’oxyde d’azote en présence de la lumière du Soleil. L’ozone est un polluant secondaire irritant présent dans le smog urbain. Il existe également une couche d’ozone stratosphérique à 12-50 km d’altitude. Contrairement à l’ozone, présent près de la surface, cette couche est d’une importance cruciale car elle empêche les rayons UV mortels d’atteindre la surface de la Terre. Il est question de l’appauvrissement de cette couche et des causes dans la rubrique « Global Changes » du site Web Eduspace, à la section « Atmosphère ».
 
 
 


La vallée de Katmandou
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