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El Niño
Le phénomène El Niño présente un modèle spatial bien défini et une échelle de temps plus ou moins continue. Les paramètres susmentionnés (la SLH, la SST, les vents, etc.) sont analysés en utilisant la mesure de l’« anomalie », qui est calculée en soustrayant une moyenne standard à la mesure concernée. Qu'est-ce qu'une anomalie ? Une anomalie est un comportement inhabituel d’un processus. Par exemple, pour calculer l’anomalie de la température de surface de la mer pour le mois de décembre 1997, nous devons soustraire la moyenne de la température de tous les mois de décembre d’une période de référence (par ex. les vingt dernières années) de celle du mois qui nous intéresse (dans notre exemple décembre 1997). Le résultat prend la forme d’une valeur positive ou négative, zéro correspondant à la valeur « normale ». Un résultat positif indique que le paramètre est anormalement élevé ; un résultat négatif, qu’il est anormalement bas. Certains indices sont souvent utilisés pour identifier un phénomène El Niño et en quantifier l’intensité. La moyenne des anomalies de température de surface de la mer dans des zones spécifiques est le plus courant de ces indices. L’une des zones étudiées est la région Niño 4, délimitée par les coordonnées 160°Est-150°Ouest et 5°S- 5°N ; une autre, la région Niño 3.4, située au 5°S-5°N, 120°-170°O. Un autre indice communément utilisé pour identifier le phénomène El Niño est l’indice d’oscillation australe ou SOI (de l’anglais Southern Oscillation Index). Le SOI est la différence normalisée entre les anomalies de pression de Tahiti (18°, 150°O) et celles de Darwin (12°S, 131°E). L’une des conclusions que l’on peut tirer de l’analyse des indices est, par exemple, que les périodes présentant un indice Niño-3 élevé ont un SOI bas et vice versa.
Last update: 7 juin 2013
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