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N° 8–2018: Lancement du septième satellite Sentinelle du programme Copernicus

25 April 2018

Lancé aujourd’hui, le second satellite Sentinelle 3, Copernicus Sentinelle 3B, va retrouver son jumeau, Sentinelle 3A, en orbite. Grâce à cette paire de satellites, le programme européen de surveillance environnementale Copernicus bénéficiera d’une couverture plus étendue et d’un volume de données accru.

Le satellite Sentinelle 3B, d’une masse de 1 150 kg, a été placé en orbite par un lanceur Rockot depuis Plessetsk, en Russie, à 17 h 57 TU (19 h 57 heure de Paris, 21 h 57heure locale) le 25 avril.

L’étage supérieur du Rockot a placé Sentinelle 3B sur l’orbite prévue.

Le premier signal de Sentinelle 3B a été reçu après 92 minutes par la station de Kiruna, en Suède.Les contrôleurs du Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA, situé à Darmstadt (Allemagne), ont ensuite établi des liaisons de données pour évaluer l’état du satellite.

Après la phase de lancement et de début de fonctionnement en orbite, qui durera trois jours, les contrôleurs vérifieront le fonctionnement de l’ensemble des systèmes du satellite puis étalonneront les instruments pour procéder à la recette du véhicule spatial. La mission devrait entrer en phase d’exploitation dans cinq mois.

« Nous en sommes à sept satellites Sentinelle placés sur orbite en quatre ans. C’est la preuve indéniable de ce que la coopération européenne permet de réaliser et un pas de plus vers l’exploitation du plus grand programme d’observation de la Terre au monde, aux côtés de nos partenaires de la Commission européenne et d’EUMETSAT », a déclaré Jan Wörner, Directeur général de l’ESA.

À l’issue de ce lancement, le premier ensemble de missions Sentinelle destinées au réseau européen de surveillance environnementale Copernicus est désormais en orbite. La variété de leurs équipements leur permettra d’étudier aussi bien les terres émergées que les océans et l’atmosphère.

« Sentinelle 3B marque l’accomplissement par l’Europe de la mise en orbite de la première constellation de Sentinelle. C’est loin d’être anodin, car ce projet a nécessité une forte implication de toutes les parties prenantes, a commenté Josef Aschbacher, Directeur Programmes d’observation de la Terre de l’ESA. Cette constellation va nous permettre d’assurer au quotidien un suivi très précis de l’état de notre planète et fournir des informations essentielles aux décideurs.

Cet événement est également une formidable occasion pour les entreprises commerciales de mettre au point de nouveaux services innovants, sans oublier que la politique d’accès libre et ouvert aux données permet à tout citoyen de recevoir des mises à jour pour son usage personnel.

Quand nous avons conçu cette constellation il y a 20 ans, certains doutaient de la capacité de l’Europe à mener à bien ce projet. Je m’en félicite d’autant plus de voir qu’il s’est concrétisé et compte aujourd’hui parmi les grands succès européens. »

Copernicus s’appuie sur les satellites Sentinelle et d’autres missions contributrices pour obtenir des données de suivi de l’environnement et de soutien aux activités de sécurité civile. Sentinelle 3 emporte à cet effet toute une panoplie de détecteurs de haute technologie.

Le satellite pourra ainsi mesurer la température, la couleur et la hauteur de la surface des océans, ainsi que l’épaisseur des glaces de mer. Ces données serviront par exemple à suivre les modifications du climat terrestre, ou, plus concrètement, la pollution marine.

En ce qui concerne les terres émergées, cette mission innovante suivra de près les incendies, cartographiera l’utilisation des sols, vérifiera l’état de la végétation et mesurera la hauteur des cours d’eau et des lacs.

Les données de l’ensemble des satellites Sentinelles sont mises gratuitement à la disposition des utilisateurs du monde entire.

À propos de l’Agence spatiale européenne

L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace.

L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier.

L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. La Slovénie a le statut de membre associé.

L’ESA a mis en place une coopération officielle avec six autres États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération.

En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus ainsi qu’avec EUMETSAT pour le développement de missions météorologiques.

Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale.

Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace. L’ESA mène également un vaste programme d’applications couvrant le développement de services dans le domaine de l’observation de la Terre, de la navigation et des télécommunications.

Pour en savoir plus sur l’ESA : www.esa.int

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Courriel : media@esa.int
Tél. : +33 1 53 69 72 99