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N° 19–2018: Quatre satellites supplémentaires pour étendre la portée mondiale de Galileo

25 July 2018

Quatre nouveaux satellites Galileo ont été lancés ce jour par une Ariane 5. Leur mise en orbite porte à 26 le nombre de satellites de la constellation Galileo, ce qui accroît encore sa couverture mondiale. Le lancement d’Ariane 5 (VA244) a été assuré par Arianespace pour le compte de l’ASE. Le lanceur a décollé du port spatial de l’Europe à Kourou, Guyane française, à 11h25 TU (13h25 heure de Paris, 08h25 heure locale), avec à son bord les satellites 23 à 26. Les deux premiers, d’une masse de 715 kg chacun, ont été largués près de 3 heures et 36 minutes après le décollage, les deux derniers vingt minutes plus tard.

Les satellites ont été placés sur leur orbite cible, à 22 922 km d’altitude, par le dispositif d’éjection installé au sommet de l’étage supérieur d’Ariane 5. Dans les jours qui viennent, le CNES (l’agence spatiale française) exécutera les manœuvres destinées à leur faire atteindre leurs orbites opérationnelles définitives à la demande de SpaceOpal, opérateur de Galileo qui intervient pour le compte de l’Agence du GNSS européen (GSA). Ils pourront alors entamer les six mois d’essais prévus par SpaceOpal pour vérifier leur aptitude opérationnelle avant qu’ils ne rejoignent la constellation Galileo en service.

« Galileo est la plus grande constellation satellitaire de l’ASE, construite en un temps record, avec 22 satellites pleinement opérationnels lancés en tout juste quatre ans », a déclaré Jan Wörner, Directeur général de l’ESA.

« Nous devons remercier nos partenaires industriels : OHB (DE) et SSTL (GB) pour les satellites, ainsi que Thales Alenia Space (FR/IT) et Airbus Defence and Space (GB/FR) pour le segment sol, et tous leur sous-traitants européens qui apportent en continu leur soutien au programme. Avec l’ESA, l’ensemble de l’équipe industrielle a déployé des efforts considérables pour arriver au résultat actuel et cette coopération a porté ses fruits puisque les performances de Galileo sont excellentes. » 

Paul Verhoef, Directeur de la Navigation à l’ESA, a précisé : « Galileo fournit des services initiaux à l’échelle mondiale depuis le 15 décembre 2016 ; il compte à présent plus de 100 000 millions d’utilisateurs, chiffre qui continue de croître rapidement. Les satellites qui viennent d’être lancés vont étendre sa couverture mondiale, dont les performances sont déjà reconnues comme étant remarquables. »

« Nous arrivons à la fin de la phase du déploiement de Galileo, mais nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. Les 12 futurs satellites Galileo du lot 3, qui sont en préparation, constitueront les satellites de secours et les remplaçants des premiers satellites lancés en 2011. Ils permettront d’assurer à l’avenir le fonctionnement ininterrompu du système. »

« De plus, la prochaine génération de satellites Galileo est prévue vers 2025, pour offrir des performances améliorées et des fonctionnalités supplémentaires, dans le but d’asseoir, dans le paysage mondial, la position de Galileo en matière de GNSS ».

 

À propos de Galileo

Galileo est le système civil de navigation par satellite à couverture mondiale de l’Europe. Une fois complet, le système consistera en 24 satellites opérationnels (auxquels s’ajouteront des rechanges orbitales) et en une infrastructure au sol associée pour fournir des services de localisation, navigation et synchronisation. Mais le système est déjà disponible pour les utilisateurs possédant des récepteurs récents qui combinent les messages de navigation Galileo et GPS afin d’obtenir une localisation plus précise.

Le programme Galileo appartient à l’UE, qui le finance. La Commission européenne, en sa qualité de responsable de l’ensemble du programme, assure la gestion et la supervision de la mise en œuvre de toutes les activités afférentes.

Le déploiement de Galileo, la conception et le développement de systèmes de nouvelle génération ainsi que le développement technique de l’infrastructure sont confiés à l’ESA. Les phases de définition, de développement et de validation en orbite (IOV) du programme Galileo ont été conduites par l’ESA et financées conjointement par l’ESA et la Commission européenne.

L’Agence du GNSS européen (GSA) assure la promotion et la sécurité de Galileo. À compter de juillet 2017, elle est également responsable de l’exploitation de Galileo et de la fourniture des services correspondants.

Pour plus d’informations sur Galileo :

http://www.esa.int/Our_Activities/Navigation

 

À propos de l’Agence spatiale européenne

L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace.

L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier.

L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. La Slovénie a le statut de membre associé.

L’ESA a mis en place une coopération officielle avec six autres États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération.

En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus ainsi qu’avec EUMETSAT pour le développement de missions météorologiques.

Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale. Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace. L’ESA mène également un vaste programme d’applications couvrant le développement de services dans le domaine de l’observation de la Terre, de la navigation et des télécommunications.

Pour en savoir plus sur l’ESA : www.esa.int

Pour toute autre information, veuillez contacter :

Bureau Relations avec les médias de l’ESA

Courriel : media@esa.int

Tél. : +33 1 53 69 72 99