L'espace pour notre Planète : Solutions spatiales pour un monde durable

L'Espace pour notre Planète montre le rôle crucial de l'espace dans notre transition vers un avenir durable. L'exposition est composée de 25 portraits d'« agents de changement ». Des pêcheurs aux climatologues, des astronautes aux étudiants et des océanographes aux médecins, les 25 personnes interrogées racontent comment elles utilisent l'espace pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

L'ESA, la Commission européenne, l'Agence spatiale française (CNES), NEREUS et GIVE sont les principaux participants de l'exposition, réalisée sous le haut patronage du Bureau des Nations Unies pour les affaires spatiales. À travers des interviews audio, des images et du texte, chaque personne raconte comment l'espace apporte une solution spécifique à l'un des 17 ODD.

En 2018, l'ESA est devenue la première agence spatiale à disposer d'un catalogue de projets spatiaux soutenant les ODD. Tout le monde peut consulter le catalogue ; il fournit des exemples de la façon dont l'espace soutient déjà les ODD, créant une visibilité pour la valeur ajoutée des données, des applications et des technologies spatiales qui aident à relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui.

« Tous nos actifs spatiaux sont déployés dans le suivi de la mise en œuvre des objectifs de développement durable », a déclaré le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher.

« Grâce à nos satellites, nous fournissons des indicateurs et des informations essentiels sur les cibles et sur la réalisation des objectifs. Pour les objectifs liés à la pauvreté, à la sécurité alimentaire ou à la qualité de l'eau, par exemple, nous utilisons des satellites d'observation de la Terre combinés à des services de télécommunications et de navigation pour surveiller l'agriculture, pour évaluer les rendements des cultures et pour s'assurer que la population a accès à la nourriture. »

L'ESA a contribué à L'Espace pour notre Planète avec des exemples concrets de la façon dont les données des satellites d'observation de la Terre, de télécommunications et de navigation ainsi que les connaissances acquises grâce à la recherche menée dans la Station spatiale internationale soutiennent les ODD : éradiquer la pauvreté, améliorer la santé humaine, contribuer à l'industrie et à l'innovation, promouvoir une consommation responsable et favoriser la paix dans le monde.

Quand et où voir l'exposition ?

L'Espace pour notre Planète sera exposé dans trois lieux différents à Bruxelles et à Paris cet automne :

• du 27 septembre au 18 octobre, à l'Esplanade du Parlement européen (Bruxelles)
• du 1^er octobre au 15 novembre, à l'Observatoire de Paris
• du 19 octobre au 15 novembre, à l'Université Libre de Bruxelles

Simonetta Cheli, responsable de la stratégie au sein du Bureau du programme et de la coordination de la Direction de l'observation de la Terre de l'ESA, a représenté l'ESA aujourd'hui lors du lancement de l'exposition à l'extérieur du Parlement européen. Invitée à donner son point de vue sur « L'Espace pour notre Planète », elle a déclaré ce qui suit : « Les technologies satellitaires, en particulier dans l'observation de la Terre, sont devenues indispensables. Certains disent qu'elles changent la donne dans la mesure des progrès vers ces objectifs fixés par l'ONU et par le Pacte vert proposé par la Commission européenne. »

Pour qu'ils soient sécuritaires et accessibles à tous, les trois premiers événements se tiendront en extérieur et en public. Dans le respect des restrictions COVID, l'exposition fera ensuite le tour du monde au cours des trois prochaines années.

Mais ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez pas vous rendre à une exposition physique ; une version virtuelle est également disponible en ligne en anglais et en français. Le site Web multimédia héberge les 25 interviews ainsi que des photos supplémentaires et des informations générales.

Quelles sont les activités de l'ESA présentées dans l'exposition ?

Le café est cultivé par environ 37 % de la population du Timor-Leste, à l'ombre des arbres dans des zones montagneuses très difficiles d'accès. L'ESA travaille avec la Banque asiatique de développement pour utiliser les données d'observation de la Terre pour surveiller les plantations de café et pour aider à lutter contre la pauvreté.

Le projet Biological Light Fieldable Laboratory for Emergencies de l'ESA Space Solutions vise à fournir les meilleurs outils de diagnostic possibles pour les zones de crise. Il le fait en offrant des données essentielles pour des réponses d'urgence plus rapides.

Pour les glaciologues travaillant dans les régions polaires, la transmission des données est un vrai problème. Il n'y a pas de réseaux téléphoniques, de Wi-Fi ou d'électricité. Grâce à Astrocast, une constellation de satellites lancée en partenariat avec l'ESA, des informations scientifiques essentielles révèlent au quotidien la fonte des glaciers.

Quand on parle de consommation et de production responsables, on peut faire un lien direct avec la Station spatiale internationale. La SSI reçoit toute son énergie du soleil et recycle près de 95 % de son eau. Des expériences sur des biocarburants sont également menées à bord.

Pendant 13 mois, Nadja Albertsen a vécu dans la station scientifique de Concordia en tant que médecin-chercheur pour l'ESA. La station Antarctique est un site expérimental d'exploration spatiale, où l'on apprend à vivre de manière responsable et à protéger la planète Terre.

Actuellement, 58 pays dans le monde sont encore touchés par les mines terrestres. Le projet MIDAS soutenu par l'ESA vise à nettoyer les champs de mines plus efficacement en combinant des techniques de navigation par satellite et d'observation de la Terre.