Le Stade Toulousain vise une étoile européenne de plus avec son maillot Proxima

Le maillot met en lumière les étoiles que le Stade Toulousain porte suite à ses titres européens, ainsi que Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche de notre Soleil qui a inspiré le nom de la première mission de Thomas Pesquet à bord de la Station spatiale internationale, où il a passé six mois en 2016. Thomas a contribué à la conception du maillot.

Les joueurs du Stade Toulousain porteront ce maillot cette saison pour les matchs comptant pour la Coupe d’Europe. Le maillot est également disponible pour les fans, y compris dans un coffret en édition limitée à 196 exemplaires, clin d’œil aux 196 jours passés par Thomas dans l’espace. Le logo de l’Agence spatiale européenne figure dans l’insigne du club sur le maillot.

La collaboration entre l’ESA et le Stade Toulousain vise à rapprocher les fans de rugby des missions spatiales, ainsi qu’à mettre en évidence les points communs entre les métiers d’astronautes et de joueurs, comme le travail en équipe et l’entraînement intensif.

Thomas Pesquet a déclaré : « Ce maillot regorge de détails en référence à la technologie spatiale, aux scaphandres et aux véhicules spatiaux, et plus largement, à mon voyage sur la Station spatiale internationale. Ce maillot et la collection qui l’accompagne me tiennent particulièrement à cœur et ont pour but de guider les joueurs dans leur quête de victoires et d’excellence, poursuivant l’histoire initiée en 1996. C’est un témoignage de mon séjour dans l’espace, un passage de témoin et ma contribution à la mission européenne du Stade Toulousain : une nouvelle fois à la conquête des étoiles. »

Thomas et le Stade Toulousain visent les étoiles en 2021; Thomas retournera à bord de la Station spatiale internationale pour une seconde mission, nommée Alpha, et le Stade Toulousain espère décrocher une quatrième étoile en remportant le Championnat d'Europe. 

L’entraîneur en chef du Stade Toulousain, Ugo Mola, déclare : « La présence de l’ESA sur notre maillot emmène une forme d’exigence et de rigueur, des valeurs obligatoires au quotidien pour les astronautes. L’exigence et la capacité à toucher les limites sont pour eux primordiales. On se retrouve dans la rigueur, dans l’exigence, dans l’entrainement, et surtout dans notre contact avec Thomas Pesquet, qui, dans son quotidien, nous a prouvé qu’il était un athlète de haut niveau. »

Phillipe Willekens, chef du Département de la communication à l’ESA, ajoute : « Les astronautes de l’ESA sont en quelque sorte nos champions : pour faire partie de notre équipe, ils doivent passer par toutes les étapes, comme des sportifs de haut niveau. Le maître-mot, c’est l’entraînement. Il faut répéter, répéter encore jusqu’à ce que l’échec ne soit plus une option. Comme dans le sport de haut niveau, le succès se gagne sur des détails. Pour que tous les satellites construits par l’ESA arrivent à destination, autour de la Terre ou sur une comète à des millions de kilomètres, il faut la bonne trajectoire, la bonne inclinaison et la bonne vitesse. Le succès d’une mission a le même goût que la victoire dans le sport : elle est partagée, elle est collective. »

Thomas Pesquet est devenu fan du club suite à ses études à Toulouse, considérée comme la capitale française du spatial. C’est un pôle important pour Airbus et le CNES, grâce à qui l’entraînement des joueurs du Stade Toulousain bénéficie déjà des recherches (notamment sur la nutrition) issues des vols habités. Le Centre de contrôle des opérations du véhicule européen de ravitaillement de la Station, l’ATV, était également basé à Toulouse.