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L’ESA partenaire du 4e Forum International de la Météo

12/10/2007 307 views 0 likes
ESA / Space in Member States / France

Cinquante ans après le premier Spoutnik, l’espace a changé nos vies et la météorologie en est un des meilleurs exemples. En dotant l’Europe de satellites d’observation de la Terre, de l’atmosphère et de l’environnement, l’ESA a été un des principaux artisans de cette révolution et c’est la raison de sa présence au 4e Forum International de la Météo, organisé à la Cité des Sciences de Paris dans le cadre de la Semaine de la Science.

C’était il y a bientôt 30 ans, en novembre 1977. Deux ans avant le vol inaugural d’Ariane, l’ESA avait fait appel à un lanceur américain Delta pour mettre en orbite son premier satellite d’application, Meteosat 1. Depuis, huit autres satellites lui ont succédé à 36 000 km au-dessus du Golfe de Guinée, assurant une veille ininterrompue de l’activité de l’atmosphère terrestre au-dessus de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient et d’une partie de l’Atlantique. Ce réseau a récemment été renforcé par le premier satellite Metop, en orbite basse héliosynchrone.

Exploités par l’organisation Eumetsat, les satellites européens constituent l’un des maillons du réseau de veille météorologique mondiale, le « World Weather Watch » (WWW), avec leurs homologues américains, russes, indiens, chinois et japonais. Les données recueillies par ces satellites nourrissent les modèles numériques qui permettent de prévoir le temps sur l’ensemble de la planète et de sauver chaque année des milliers de vies des désastres causés par les typhons, ouragans et autres phénomènes extrêmes.

Envisat plus puissant satellite jamais dédié à l’environnement
Envisat plus puissant satellite jamais dédié à l’environnement

Grâce à ses satellites dédiés à l’environnement, et notamment à la plate-forme Envisat en orbite héliosynchrone, l’ESA est également à la pointe de la recherche sur les bouleversements climatiques et environnementaux. Cet effort doit se poursuivre à travers l’initiative GMES (Global Monitoring for Environment and Security) engagée avec la Commission Européenne.

Le défi du changement climatique

C’est pourquoi, comme tous les ans, l’ESA est partenaire du Forum International de la Météo, organisé par la Société Météorologique de France et qui se déroule du 9 au 14 octobre à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris.

Cet événement vise à rassembler le grand public, la communauté scientifique et les médias autour du thème de l'information météorologique et environnementale. Cette année, ce forum en est à sa 4e édition et porte un regard plus particulier sur la question du changement climatique, illustrée par une affiche choc : « Moi, Thomas, 8 ans, futur réfugié climatique ».

Pour approfondir ce thème, plusieurs tables rondes réservées aux professionnels sont organisées le vendredi 12 et le dimanche 14 octobre, avec la participation de représentants de l’ESA.

Pascal Gilles, chef de mission Cryosat 2, interviendra le vendredi à 14 h sur le réchauffement de la planète et la surveillance des pôles. Le satellite Cryosat 2 de l’ESA doit être lancé en 2009 pour effectuer la première surveillance globale de l’épaisseur des banquises.

Dimanche à 9h30, ce sera au tour d’Olivier Arino, chef de la section Projets au département Sciences et Applications de la Direction des Programmes d'observation de la terre de l’ESA, qui évoquera les sources d’information sur les changements climatiques.

L’ESA dispose également d’un stand dans le cadre de l’exposition du forum. Celle-ci est ouverte aux scolaires du mardi 9 au vendredi 12, puis à tous pour le week-end du 13 et du 14.

Outre un ensemble de visuels sur les contributions passées, actuelles et futures de l’ESA à la surveillance de l’environnement et du climat, ainsi que des animations conçues pour les groupes scolaires par l'association Planète Sciences, l’ESA présente une maquette au 1/10 du satellite Envisat, qui vient de fêter ses 5 ans en orbite et continue de fournir une moisson exceptionnelle de données sur l’évolution des océans, de la végétation, des glaces et de l’atmosphère de notre planète.

L’ESA en première ligne

Cette année encore plus que les autres, l’observation de la Terre est au coeur de l’actualité de l’ESA avec d’une part le lancement récent du premier satellite Metop, l’un des plus puissants satellites de météorologie et de climatologie, en octobre 2006, et d’autre part la mise en orbite en 2008 de deux satellites conçus pour améliorer notre compréhension des mécanismes qui régissent notre planète.

GOCE surveillera les échanges océaniques
GOCE surveillera les échanges océaniques

Le premier, GOCE (Gravity field and steady-steady Ocean Circulation Explorer) sera doté d’accéléromètres d’une extraordinaire sensibilité. Il dressera la carte du champ gravitationnel terrestre et étudiera ses fluctuations liées à de nombreux facteurs, parmi lesquels la circulation des masses d’eau océanique, véritable régulateur du climat planétaire.

Le second, SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity), décryptera le cycle de l’eau en relevant la première carte globale de l’humidité des sols et de la salinité des eaux de mer en surface.

Ces deux missions aideront à raffiner les modèles développés par les scientifiques pour prévoir les évolutions du climat.

C’est également cette année, à l’occasion du Salon du Bourget, que l’ESA a passé commande à l’industrie du premier satellite « Sentinel » destiné à prendre la relève des instruments d’Envisat à partir de 2011.

Enfin, dans le cadre de l’Année polaire internationale (API) 2007-2008, l’ESA fournit gratuitement ses données aux scientifiques de 48 projets dans 12 pays, et avec l’initiative Polar View, elle fournit un service intégré d’observation et de prévision destiné aux populations des régions polaires et aux navigateurs des régions arctiques et antarctiques.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

ESA - Service des relations avec les médias
Tél. : 33 (0) 1 53 69 72 99
Fax : 33 (0) 1 53 69 76 90

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