La météo tient son forum international à Paris
La 7e édition du Forum international de la météo, organisé par la Société météorologique de France, se tiendra du 21 au 24 octobre sur le Parvis de l'Hôtel de Ville de Paris. Il proposera expositions, animations et ateliers pédagogiques aux visiteurs.
Un chapiteau de plus de 1 000 m2 accueillera le grand public à travers cinq espaces d’exposition consacrés à la météo et au climat, aux énergies, à l'environnement, à l'eau et à l’espace. Les visiteurs pourront participer à des animations, à des jeux interactifs et à des ateliers de vulgarisation avec des chercheurs et des animateurs scientifiques. Les jeudi 21 et vendredi 22 seront plus particulièrement réservés aux visites par les groupes scolaires.
Sur le thème de l’espace, l’ESA s’est associée au CNES afin de présenter des activités en commun en partenariat avec l’association Planète Sciences. L’animation « Ma Terre vue de l’Espace » permettra notamment de familiariser les jeunes et le grand public à l’observation de la Terre depuis l’orbite grâce à un globe terrestre interactif en participant à des expériences. Ils pourront constater combien cette nouvelle vision de notre monde a changé notre perception des phénomènes physiques comme la montée du niveau des océans, l’évolution des climats locaux ou la diversité des milieux.
En parallèle, des journées professionnelles ayant pour thème « Les inondations, un enjeu socio-économique majeur de notre siècle » ont débuté dès le 20 octobre et comprendront un colloque professionnel organisé dans l'auditorium de l'Hôtel de Ville, les 21 et 22. Venus du monde entier, scientifiques, décideurs économiques, représentants politiques et journalistes pourront échanger leurs points de vue. L'ESA contribue activement à ces présentations et participera notamment au débat du vendredi 22 autour du thème de « L'apport des images satellites dans le cas des phénomènes météo extrêmes. »
L’ESA explore le temps qu’il fait et qu’il fera
Comme chaque année, le Forum tentera de sensibiliser les citoyens à l’impact des changements climatiques et de leur inculquer les gestes quotidiens qui permettent de limiter leur empreinte énergétique. Pour l’ESA ce sera aussi l’occasion de rappeler l’ampleur de son effort dans le domaine de la météorologie et de la climatologie.
Depuis le lancement de Meteosat 1 en 1977, l’ESA s’est toujours maintenue en tête au niveau mondial pour la veille météorologique et l’observation de l’environnement. Il serait difficile de chiffrer combien de vies ont pu être sauvées par la surveillance des formations cycloniques sur les océans Atlantiques et Indien par les satellites européens. Aujourd’hui, avec des satellites comme MetOp, il devient possible de suivre avec une plus grande précision encore le déclenchement et le déroulement des phénomènes les plus violents. Grâce à des satellites spécialement dédiés à l’environnement, comme Envisat, la gamme des « Earth Explorers » pour la recherche (avec notamment les satellites Cryosat et SMOS pour l’étude du cycle de l’eau) et celle des « Sentinel » pour la veille environnementale opérationnelle dans le cadre du programme GMES (Global Monitoring for Environment & Security) avec l’Union Européenne, l’ESA joue un rôle de premier plan dans l’étude et le suivi des phénomènes climatiques et de leur évolution.
C’est pour mettre à profit cette capacité afin de venir en aide aux victimes, que l’ESA a créé avec le CNES en 2000 la Charte « Espace et catastrophes majeures » qui permet de distribuer les images satellites vitales pour les secours en cas de catastrophe naturelle comme ce fut le cas cet été avec les violentes inondations au Pakistan.
