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N° 39–2022: Vega-C réalise avec succès son vol inaugural

13 July 2022

La nouvelle fusée Vega-C de l’ESA vient de réussir son vol inaugural, en plaçant la charge utile principale LARES-2, une mission scientifique de l’agence spatiale italienne ASI, dans son orbite programmé. Six CubeSats de recherche en provenance de France, d’Italie et de Slovénie ont également été du voyage en tant que charges utiles secondaires. Ce lancement couronne des années d’efforts menés par l’ESA, Avio, le maître d’œuvre principal, et les partenaires industriels de 13 états membres de l’ESA, pour consolider l’héritage de Vega, son prédécesseur. 

Le vol VV21 a décollé du port spatial de l’Europe en Guyane Française à 15:13 CEST le mercredi 13 juillet (14:13 BST/10:13 heure locale de Kourou). La mission a duré environ 2 heures et 15 minutes depuis le décollage jusqu’à la libération de la charge utile finale et l’allumage final du moteur AVUM+ à l’étage supérieur. 

La masse de la charge utile totale au moment du décollage était d’environ 474 kg : 296 kg pour LARES-2, la charge résiduelle étant composé de six CubeSats, d’adaptateurs de charge utile et de structures portantes.
  
Vega-C représente une augmentation spectaculaire des capacités par rapport à Vega, qui vole depuis 2012. Avec son premier et son deuxième nouveaux étages et son quatrième étage revalorisé, Vega-C augmente les performances de Vega de 1,5 tonnes à environ 2,3 tonnes dans une orbite polaire de référence de 700 km. 

Superviseur des opérations de lancement depuis le centre de contrôle de mission au port spatial de l’ESA, Daniel Neuenschwander, le Directeur du transport dans l’espace, déclare : « Aujourd’hui, nous amorçons une nouvelle ère de solutions de lancement européennes, qui commence avec Vega-C et sera complétée par Ariane 6. » 

Vega-C possède un nouveau premier étage plus puissant baptisé P120C, basé sur le P80 de Vega. Au-dessus de celui-ci se trouve un deuxième étage, Zefiro-40 et ensuite Zefiro-9, le troisième étage identique à celui utilisé sur Vega.   

L’étage supérieur à capacité de rallumage, a également été optimisé. Afin d’être en mesure d’acheminer des charges utiles sur de multiples orbites selon les exigences de la mission et de permettre d’allonger le temps des opérations dans d’espace, et donc les missions prolongées, AVUM+ possède davantage de capacités de stockage de propergol liquide. 

Le moteur P120C servira deux fois, avec 2 ou 4 unités servant de propulseurs d’appoint pour Ariane 6. Le partage de ce module rationalise l’efficacité industrielle et optimise la rentabilité des deux lanceurs. 

Avec ses étages principaux plus grands et sa coiffe plus ample (qui double le volume de la charge utile par rapport à Vega), Vega-C mesure 34,8 mètres de haut, près de 5 mètre de plus que Vega. 

La nouvelle configuration du lanceur constitue une nette amélioration de la flexibilité du système de lancement. Vega-C est capable de mettre en orbite des satellites plus grands, deux charges utiles principales ou d’accueillir des configurations diverses dans le cadre de missions avec des trajets partagés. Space Rider, le prochain véhicule de retour vers la Terre de l’ESA, sera mis en orbite par Vega-C. 

La trajectoire orbitale précise de LARES-2 sera suivi par laser à partir des stations au sol. L’objectif de la mission est de mesurer l’effet « de traînée de la trame », une distorsion de l’espace-temps causée par la rotation d’un corps massif tel que la Terre, comme prédit par la théorie de la relativité générale d’Einstein. Son prédécesseur, le satellite LARES similaire, était la charge utile principale du vol inaugural de Vega en 2012. 

Six CubeSats composaient un ensemble de charges secondaires. AstroBio CubeSat L’(Italie) testera une solution pour détecter les biomolécules dans l’espace. Greencube L’(Italie) réalisera une expérience pour faire pousser des plantes dans la microgravité. ALPHA L’(Italie) a vocation à faciliter la compréhension des phénomènes liés à la magnétosphère de la Terre, telles que les aurores boréales et australes. 
 
Trois autres CubeSats – Trisat-R (Slovénie), MTCube-2 (France) et CELESTA (France) étudieront les effets d’un environnement de rayonnement difficile sur les systèmes électroniques. 
 
ÉVOLUTION FUTURE 
Alors que Vega-C commence ses opérations, son développement se poursuit. Vega-E, une autre variante, commencera à partir de 2026 à fournir une architecture simplifiée en remplaçant à la fois les troisième et quatrième étages de Vega-C par un nouvel étage supérieur cryogénique. La pièce maîtresse de Vega-E est le moteur M10 fabriqué en Europe qui utilise des propergols moins nocifs pour l’environnement (de l’oxygène liquide cryogénique et du méthane) et dispose d’un système de contrôle de la pression avancé qui autorise de multiples arrêts et rallumages dans l’espace. Avio, le maître d’œuvre principal a récemment achevé sa première série d’essais à chaud. 

VV21 a été géré par l’ESA, propriétaire du programme Vega-C et supervise son développement. Le vol inaugural ouvre la voie au début de l’exploitation par Arianespace et Avio. 

Suite au succès de Vega, les états membres de l’ESA ont convenu lors de la réunion interministérielle de décembre 2014 de développer la fusée Vega-C plus puissante pour répondre à un marché en pleine évolution et satisfaire les besoins institutionnels à long terme. Les états membres de l’ESA qui participent au programme Vega-C sont l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Roumanie, l’Espagne, la Suède et la Suisse. 

Pour plus d’informations

Vega-C Media kit (ENDEESFRIT): https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/Vega/Vega-C_inaugural_flight_VV21_media_kit

Transport spatial de l’ESA : https://www.esa.int/sts

Système de lancement Vega : https://www.esa.int/vega

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À propos de l’Agence Spatiale Européenne (ESA)

L’Agence Spatiale Européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace.

L’ESA est une organisation intergouvernementale, créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier.

L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. La Slovénie, la Lettonie et la Lituanie sont membres associés.

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